Dubaï, la première ville des Émirats Arabes Unis devant la capital fédérale Abou Dabi, ne cesse de faire parler d’elle ! Récemment devenue la destination favorite des influenceurs, elle attire aussi bon nombre d’investisseurs et de chefs d’entreprises en quête d’un paradis fiscal facilitant l’exonération d’impôts.
Sommaire
Le concept de zone franche
La ville de Dubaï est fondée sur le concept de la zone franche. Les entreprises voulant s’y installer bénéficient par conséquent de tous les avantages des zones franches :
- Exonération des charges fiscales;
- Des remises très importantes sur les impôts;
- Les réglementations sur l’emploi sous très souples avec peu voire pas de restrictions concernant les permis de travail;
- Les règlementations sociales, les règlementations environnementales sont avantageuses pour les entreprises.
Ces avantages ainsi que le faible taux de réglementation font de Dubaï un paradis fiscal.
Un paradis fiscal aux yeux de tous
Devenue une destination touristique grâce aux nombreux investissements effectués par le gouvernement dans le secteur culture, ou plutôt dans les infrastructures dédiées à la culture, Dubaï ne cache pas son statut de paradis fiscal.
Le petit paradis fiscal de 35 km² offre d’autres avantages aux investisseurs financiers.
La situation géographique de Dubaï est également un des points importants de ce paradis fiscal. Situé entre l’Europe, le Maghreb et l’Asie, les investisseurs se retrouvent à Dubaï pour conclure des affaires ou bien pour lancer de nouveaux marchés.
De plus, le développement sans précédent de la ville permet aux entreprises de prospérer économiquement dans un cadre moderne avec des infrastructures à la pointe de la technologie. En effet, la ville mise depuis quelques années sur les innovations technologiques qui font d’elle une concurrente directe aux villes californiennes spécialisées dans les avancées technologiques.
Des stratégies assumées
Tout comme d’autres paradis fiscaux comme Gibraltar par exemple, l’économie de Dubaï repose principalement sur la finance. C’est pour cela que le gouvernement assume autant son statut de paradis fiscal.
De plus, depuis plusieurs années maintenant, le gouvernement des Émirats Arabes Unis continue à renforcer ses relations bilatérales, avec l’Algérie par exemple, pour contrôler les fuites illégales des capitaux.
En raison de sa politique économique contre le blanchiment d’argent, Dubaï a échappé à la liste noire sur les territoires à faible réglementation établie par l’Organisation de Coopération et de Développement Économique (l’OCDE). Pourtant, ce paradis fiscal est régulièrement impliqué dans des affaires de fraudes fiscales et de blanchiment d’argent à l’échelle internationale. En découle le scandale des « Dubaï papers » survenu en 2018.
D’après le réseau Tax Justice Network, les Émirats Arabes Unis se plaçaient à la dixième position du classement mondial des juridictions où les firmes sous-paient l’impôt sur les sociétés en 2021.
Grâce à sa politique économique et financière, le paradis fiscal de Dubaï est classé dans le top 40 de l’index de la Banque mondiale sur la facilité de conduire des affaires. Cet index prend en compte le faible nombre de formalités sur l’import/export ainsi que la facilité de l’obtention des permis de construire et des chantiers.
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